Le plus haut gratte-ciel d’Europe se trouve à Londres, œuvre du célèbre architecte Renzo Piano. The « Shard », l’écharde, gratte le ciel à l’image de tous les petits clochers pointus caractéristiques du sud de l’Angleterre.
Cette tour ne laisse personne indifférent car on la voit de partout, où qu’on soit à Londres.
Elle marque le nouveau centre de la ville qui s’est déplacé de Westminater vers l’est. Construite sur la rive sud de la Tamise à côté du London Bridge, entre la Tate Modern et la nouvelle mairie, on y vénère le dieu argent dans la ville où Marx est enterré, au cimetière de Highgate.
J’ai été surpris de discuter avec des Londoniens sceptiques qui n’avaient pas réalisé que Piano ne fait que répéter le geste de centaines de constructeurs d’églises. Ils les désignaient aux fidèles par un clocher pointu.
Le peintre Constable a immortalisé le plus célèbre de ces clochers, celui de la cathédrale de Salisbury.
Quel plaisir donc pour l’amoureux de Londres que de voir pointer the « Shard » dans la même ligne d’horizon que d’autres plus petits clochers d’églises paroissiales de quartiers londoniens.
Par exemple, de Mount View Road, au nord du stade d’Arsenal.
Ou de Hampstead Heath avec notre regard qui part de l’église de Highgate pour se tourner vers la City.
C’est incontestablement d’Alexandra Palace, l’ancien siège des studios de la BBC, que la vue sur Londres et les collines du Middlesex est la plus somptueuse. De l’Orbit d’Anish Kapoor, cette gigantesque tour-sculpture à l’intérieur du parc olympique, on passe par les tours de Canary Wharf, les nouvelles tours de la City, the Shard, la coupole de Saint-Paul jusqu’au London Eye, la grande roue devant le Parlement.
Merveilles des promenades qui ménagent des vues plongeantes sur les villes. La Chaux-de-Fonds aura le balisage des chemins des sept abeilles qui ne seront rien par rapport aux 125 miles de la promenade circulaire autour de Londres, le « Capital Ring« , que je ferai bien un jour…
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