Préserver le terrain de l’Ancienne au lieu de le transformer en parking semble acquis après les milliers de signatures recueillies par une initiative populaire.
Il faut maintenant proposer des idées nouvelles pour créer un lien entre le futur zoo-musée et cet espace vert. C’est pourquoi je propose qu’il soit en partie consacré à un rucher communal produisant le miel de la Ville.
Qu’elles soient sauvages ou domestiques, les ruches sont exploitées par l’homme depuis des millénaires.
Dans une ville qui a pour emblème une ruche et sept abeilles, dans un lieu qui est le départ et l’arrivée de deux Chemins des 7 abeilles, sur un terrain vert situé en face d’un futur musée d’histoite naturelle, dans un monde pollué où la survie des abeilles est liée à celle de l’humanité, cette idée n’est pas saugrenue.
Elle est même rendue possible par le règlement communal qui autorise la présence de ruches dans l’espace urbain.
Ce rucher pourrait être construit par la menuiserie communale sur le modèle récent de celui de l’apiculteur du Bas-Monsieur Guillaume Kaufmann.
Il serait exploité par un apiculteur communal rétribué à juste prix et produirait du miel qui serait en vente au musée.
À l’image de la Fête de Mai qui célèbre le vin nouveau de la Ville, serait organisée chaque année une Fête des Abeilles sur ce terrain et autour du Bois du Petit-Château, en collaboration avec le Théâtre des Abeilles, le Gospel de l’Abeille et les Chemins des 7 abeilles. Les visiteurs pourraient payer avec la carte Abeille.
Et surtout, le futur zoo-musée pourrait concevoir des activités pédagogiques et didactiques autour de la vie fascinante des abeilles, du rucher communal et de la production de miel.
Sur le même terrain que rucher pourraient être plantés des sureaux et des églantiers qui serviraient à produire du sirop du sureau et de la confiture de cynnorhodon, confectionnables par des classes dans un espace pédagogique du musée.
Et peut-être que cette idée pourrait se réaliser plus vite que mon carnet familial culturel et sportif.
Mille tableaux 