Les petits racistes, gras dans leur esprit pachydermique, se sont donnés à coeur joie après la méritée et indiscutable victoire de l’équipe de France le 15 juillet. Ces Bleus, multicolores par l’origine diverse de leurs parents, sont des Français qu’il faut admirer, par leur esprit d’équipe, leur force mentale et leurs efforts pour réussir. Fi aux francophobes de tout poil qui ne se souviennent même plus des douleurs collectives récemment éprouvées par notre pays voisin.
« Un jeune orang-outan tenant le trophée de Mondial de football dans ses pattes. C’est ce qu’a publié sur Facebook l’avocat genevois et lieutenant-colonel F. V. peu après la victoire de l’équipe de France en finale de la Coupe du monde en Russie ».
Ce racisme pachydermique hante donc notre armée et certaines franges de notre société et la meilleure réponse à donner à ces veaux lourds et gras est une carte du monde qui montre la belle variété des pays d’origine des 23 joueurs.
Le sujet n’est plus, comme en 1998, de gloser sur une équipe « black-blanc-beur » mais de considérer que jouer pour une équipe nationale n’a plus rien affaire avec les origines des joueurs.
L’important est l’intégration dans un club du pays, la formation équivalente donnée aux uns et aux autres, le soutien aux jeunes talents repérés, la récompense couronnant les efforts, la confiance marquée par les divers entraineurs et la motivatioin pour la victoire apportée par le sélectionneur.
En Suisse, certains cadres de l’Association suisse de football, notamment Alex Mischler, eux, ne renient pas leur racines, nationalistes et étroites d’esprit.
Sur ce plan, nois avons encore beaucoup à apprendre de l’esprit républicain, ciment du pays dont nous enseignons la littérature à nos lycéens.
« Un honnête homme, c’est un homme mêlé » ( Montaigne, Essais, III, IX, « De la vanité », 1588). Un des mes écrivains préférés attache une importance toute particulière à la découverte de l’autre, de l’étranger, comme source d’enrichissement personnel : tout préjugé nationaliste devient alors pure vanité…
Mille tableaux 