Destinés aux promeneurs, les chemins des 7 abeilles peuvent se parcourir en vélo électrique, moyennant 6 changements de parcours. L’itinéraire ici proposé est une boucle de 37 kilomètres commençant et se terminant aux Foulets. Tous les chemins sont goudronnées ou carrossables, sans problèmes pour un vélo électrique de ville.
Au début du parcours, on ne va pas évidemment grimper le Mont-Jacques en vélo mais le contourner à l’est (1 en vert) par le réservoir et se retrouver dans le vallon des Roulets. On retrouvera le chemin de l’abeille rose au sommet d’une montée qui ménage une belle vue sur l’ouest, en particulier le Mont Musy – eh oui !
Aux Bénéciardes, on toune à droite et redescend vers le Crêt-du-Locle sans oublier d’admirer la magnifique vue sur la ville lovée dans sa vallée.
Au Crêt-du-Locle, on suit la piste cyclable de la route cantonale (2) jusqu’au bout de l’aérodrome et on tourne à gauche pour grimper jusqu’au boulevard des Endroits où on rejoint le chemin de l’abeille bleue.
On va le suivre jusqu’au sommet du chapeau Râblé, sans oublier de jeter un oeil sur les gentianes estivales qui rythment le parcours en ce glorieux 9 juillet.
Au lieu de bifurquer à droite pour redescendre sur la Recorne, on va continuer tout droit (3) et retrouver le chemin menant au Gros-Crêt. On tourne à droite et on rejoint le chemin de l’abeille orange devant la Ferme du Sommet de Pouillerel. Laisser le vélo pour monter à pied à Pouillerel (éventuellement en vélo jusqu’au chalet Aster) est une option qu’on ne regrette pas en juillet avec la profussion de gentianes.
On redescend jusqu’à la bifurcation de Cappel et on prend le chemin de l’abeille violette jusqu’au à la rue de Jérusalem.
Là on tourne à gauche pour continuer à pédaler sur le chemin de l’abeille verte qui va nous mener au fond du Valanvron. Début juillet la spendeur odorante des immenses tilleuls de Jérusalem et du début du chemin des Bulles est enivrante.
Au lieu de revenir vers la ville par un chemin dans les pâturages, on va prendre la route goudronnée (4) jusqu’aux Rochettes et tourner à gauche en suivant les panneaux jaunes de Neuchâtel Rando. Retour sur le chemin vert qu’on suit jusqu’à l’est du cimetière.
C’est ici le plus important détour (5) qu’on va effectuer pendant deux kilomètres en demi. En effet, le chemin de l’abeille rouge commence aux Arêtes par un tracé de deux kilomètres dans les pâturages, inaccessible aux vélos. On va donc rejoindre ce chemin aux Reprises, en descendant sur Bikini Test par le chemin des Emposieux. Sur deux kilomètres, on monte le Chemin Blanc, à savoir la route de Bâle et Bienne. Heureusement, il y a une bande cyclable qu’on quitte après le sommet de Bellevue en prenant à droite à cette intersection.
Ouf, de retour dans la nature sur le chemin de l’abeille rouge, on va contourner le Mont-Cornu avec de belles vue sur les Franches-Montagnes et Chasseral.
Au croisement avec le chemin de l’abeille marron, plutôt que de prendre à gauche pour redescendre sur la ville par le Cerisier, on va suivre ce chemin à l’envers et arriver au sommet du Mont-Cornu. La vue sur Mont-Soleil, le vallon de Saint-Imier et Chasseral vaut ce détour.
Dans la descente du Mont-Cornu, un peu l’écart de la route, un apiculteur a posé un rucher bourdonnant, comme pour nous faire signe.
Au bas de la descente, le sixième détour de nos chemins (6) nous fait prendre à gauche la route des Petites-Crosettes qui rejoint la rue de l’Hôtel-de-Ville. On retrouve le chemin de l’abeille marron au bas de la rue de l’Orée-du-Bois, on traverse le rond-point du Reymond et on monte au camping pour aboutir, après le réservoir de 1887, sur la plus belle vue panoramique de la ville, dans la rue du Bois-du-Couvent.
Encore quelques centaines de mètres et nous revoici à l’arrêt du bus des Foulets, début de notre tour de 37,3 kilomètres, avec un dénivelé de 900 mètres. Le point le plus élévé est à 1235 mètres au croisement avec la route du Gros-Crêt et au fond du Valanvron, l’altitude est de 979 mètres.
Il faut vraiment donc un bon vélo électrique … ou alors une grande forme et un VTT… Et c’est un parcours extraordinaiore paer un sompteux et lumineux jour d’été comme ce 9 juillet 2018.
Votre papa s’était empressé de me donner un dépliant. Faudra vraiment que je découvre ces chemins. Les photos donnent envie. Bravo !