Aux abois et sentant la grande menace, Jean-Charles Legrix manipule les électeurs en affirmant que si les électeurs me suivent, l’UDC aura deux sièges. Grotesque ! C’est curieux comme ce comptable ne sait pas compter. Je démontre ici la manipulation.

 

 

 

 

Arc Info publie ce soir les première réactions de Legrix sur ma suggestion de donner 1 suffrage à Marc Arlettaz et 4 autres à la gauche ou à la droite modérée.

 

 

Il prétend si les électeurs me suivent, l’UDC aura deux sièges. C’est tellement débile que la contre-démonstration est facile.

En 2012, l’UDC, associée au NPL, a récolté 6973 suffrages, soit 16,52 % en tout, ce qui lui a permis de justesse de garder son siège. La gauche a récolté 65, 58 % de suffrages et a raté le 4e siège à 50 suffrages près.

Je rappelle ici les données de mon précédent article : 

• la gauche apparentée, selon moi, n’a cette année aucune possibilité de gagner 4 sièges en ayant plus de 66, 66 % des suffrages (campagne en force du PLR et du PDC, bons résultats de l’UDC  lors des élections fédérales de 2015 (autour de 20% ) ;
• la droite non apparentée va, selon moi, conserver ses 2 sièges qui se répartiront entre les deux blocs PLR-PDC-VertsLIB et UDC-NPL ; le rapport de force gauche-droite ne changera pas dimanche prochain (66 % – 34%  en 2012) ;
• le PLR ne fera pas le double de suffrages de l’UDC, qui donc conservera à coup sûr son siège ;

Chaque électeur humaniste qui n’aurait pas encore voté a droit à 5 suffrages. Faisons l’hypothèse que 1000 suffrages d’électeurs humanistes se portent entre aujourd’hui et le 5 juin sur Marc Arlettaz, les 4000 autres sur une liste de gauche ou de centre-droit. L’UDC augmentera donc sensiblement son score de 1000 suffrages et passera peut-être à 24 %, ce qui serait un score historique pour elle.

Supposons aussi que le PLR associé au PDC et VertsLib fasse aussi un fantastique score de 23 %,  (17 % en 2012). Ces scores spectaculaires de la droite ne l’amèneraient qu’à 47 % !

La gauche, dans le pire des cas, n’atteindrait que 51 % des suffrages (imaginons que le candidat Steve Lambrigger récolte 2 %), soit 15 % de moins qu’en 2015 et 10% de moins qu’en octobre 2015 : ce serait une grande défaite mais rien ne serait changé : la gauche garderait ses 3 conseillers communaux et la droite ses 2. Pour que l’UDC fasse 2 sièges, il faudrait qu’elle fasse le double du PLR ! Absolument impossible.

 

Bref,

• si les humanistes donnent 1  suffrage à Arlettaz et 4 à la gauche ou même au PLR, au PDC ou au VertsLib,  le score de l’UDC augmentera certes un peu par rapport à 2012, mais avec impossibilité absolue d’avoir deux sièges;

• donner 1 suffrage à Arlettaz et les 4 autres à un seul parti (j’espère évidemment pour la gauche, pour le POP, le PS ou les Verts) c’est PRESQUE COMME VOTER COMPACT : vous respectez vos convictions car vous soutenez sans faille un parti, votre parti (ou des candidats de plusieurs partis puisque vous pouvez aussi panacher) et vous vous débarrassez de Legrix; c’est faire d’une pierre deux coups;

• Jean-Charles Legrix est un comptable manipulateur des chiffres; il ne sait ou ne veut pas compter;

• Jamais Marc Arlettaz, qui est ingénieur de formation avec un esprit rationnel, ne se livrerait à de tels effets de manche : donc, électeurs humanistes, donnez-lui un suffrage, quitte à vous boucher le nez et fermer les yeux.

  De toutes façons l’UDC aura un siège,

  autant le donner à un homme crédible !