Le 3 avril, les membres de la Société des amis du Musée d’histoire naturelle ont eu l’honneur d’entendre Arnaud Maeder, le directeur des institutions zoologiques, nous présenter les grands lignes du zoo-musée qui devrait s’ouvrir en 2017.
Le concept serait unique en Europe de pouvoir visiter gratuitement un zoo et d’ensuite de visiter un musée sur la faune locale et/ou exotique accompagné d’un vivarium, d’une cafétéria, d’une salle polyvalente et d’une bibliothèque.
L’ensemble serait placé à la charnière entre la ville et la nature et au sommet nord de l’axe culturel dont nous imaginions l’existence il y a dix ans. Cet axe relierait la Maison blanche au TPR, en passant le zoo-musée, la Bibliothèque et les écoles (avec les trois églises à l’est), les maisons natales de Le Corbusier et Cendrars, la statue de Gonzenbach sur Chevrolet, la maison Art nouveau Serre 28 (avec la synagogue à l’ouest), le Conservatoire, la Salle de Musique et le Théâtre, les trois musées du Parc. Un kilomètre culturel aussi unique en Europe assurément dont j’avais il y 12 ans esquissé l’idée.
Le projet du zoo-musée prévoit de construire un nouveau bâtiment à la place de l’Ancien-Stand. L’ensemble pourrait attirer 200’000 visiteurs dans le zoo et 50’000 au musée. Ainsi selon une étude de la Haute école de gestion, à prendre bien sûr avec des pincettes, les revenus supplémentaires seraient supérieurs aux surcoûts de personnel.
Le prix est devisé à 16, 7 millions dont 3 millions pour la muséographie. La Société des Amis devrait trouver 1,5 million pour celle-ci. Coût donc d’investissement d’au moins 15 millions pour la ville.
Si on va encore plus en avant dans l’audace, on pourrait profiter d’assainir le réseau d’eau du parc, de réaménager les enclos et les espaces de promenade du zoo. On en aurait donc au total pour 25 millions, avec beaucoup plus d’originalité et de visiteurs qu’un centre aquatique dont la simple rénovation indispensable coûterait déjà précisément 25 millions.
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