Un jeu rigolo à faire avec soi ou sa famille, c’est de prendre une carte de géographie de la Suisse, de l’étaler sur une grande table et de pointer en rouge toutes les communes où nous avons passé au moins une nuit (donc où nous avons vu ou aurions pu voir le jour se lever).
Recensons le tout dans une liste alphabétique des cantons et dans une image à partager sur Facebook. Voici les miennes :
Facebook !
Facebook où il nous était récemment demandé, comme défi, de cliquer sur les pays ou villes du monde où nous avions passé. Histoire de battre des records, de faire ses comptes ou ses classements et de défier les amis.
Comme si le désir d’y revoler hantait les âmes des parcoureurs, des blogueurs, des globes-trotteurs, des dépensiers et des aventuriers.
Comme si bourlinguer en Suisse était ringard ou difficile parce que c’est trop proche, trop cher, trop connu, trop peu dépaysant, aventurier et sympathique, surtout avec nos compatriotes. Comme si la Suisse, on le connaissait …
Comme si le monde de demain devait être le monde qu’on ne veut pas pas perdre.
Comme si on savait bien « ce qu’on fuit, et non pas ce qu’on cherche. » Merci Montaigne !
Dormir loin de chez soi est donc bien devenu depuis mars 2020 un choix exsitentiel avec des implications politiques. Je l’avais déjà esquissé le 14 octobre 2019 …
Il manque, hélas, Fribourg et Zoug sur ma propre liste. Mais ce sont des cantons si proches qui n’attendent que moi dans un prompt rétablissement de l’équilibre confédéral.
Une activité plus longue (et plus narcissique j’en conviens) consiste à se munir d’une carte du monde ou d’Europe et de pointer tous les lieux où on a passé au moins une nuit. À part douze jours à New York, je n’ai jamais été plus loin que Trondheim oui Gibraltar ! Vive l’Europe démocratique !
Un jeu qui peut être amusant en effet, qui fait travailler la mémoire, et remonter des souvenirs, surtout si on a fait tous ses cours de répétition 🙂