Trump est GKK (j’ai caca), Godfather Kid King, le parrain enfant-roi


Surnommons Trump GKK (prononçons « j’ai caca »), initiales de Godfather Kid King. Trump est un enfant roi, scatologique parrain mafieux international. Et expliquons pourquoi.

King « j’ai caca »

La référence à « Trump j’ai caca » fait suite à la vidéo générée par l’intelligence artificielle et publiée par Donald Trump le 19 octobre 2025. Dans cette vidéo, on le voit, ceint d’une couronne dans son avion King Trump, être aux commandes de cet avion pour larguer des excréments sur des manifestants qui participent au mouvement « No Kings ». Littéralement, il chie sa merde sur ses opposants.

Godfather

Les citations sont de Thomas Legrand dans Libération.

Donald Trump est un parrain mafieux international. Il met la pression sur les justices brésilienne et israélienne et brésilienne. En menaçant ses interlocuteurs s’ils ne signent pas ses deals, le président américain se comporte comme le chef d’une organisation criminelle.

GKK en parrain

« Donald Trump aurait désormais tout pour être le héros d’un nouveau volet de la série Narcos quand il transforme les relations internationales, politique commerciale en vaste champ de prévarication, d’extorsion et de menaces violentes. Le fonctionnement mental du président américain est exactement celui d’un chef mafieux. »

Le 13 octobre, devant la Knesset, le voilà qu’il lance au président israélien Herzog à propos de Nétanyahou : « M. le Président, pourquoi ne pas lui accorder une grâce ? »

Le voilà en juillet 2025 qu’il s’immisce dans les affaires intérieures brésiliennes et exige que son allié idéologique Bolsonaro ne soit pas jugé par la justice de Brasilia et que Truth, son réseau social, vaporiser de fake news et d’insultes publiques ne soit pas censuré au Brésil.

« Tout le nouvel impérialisme mafieux notre époque se trouve dans ces quelques phrases. Une ère de sauvagerie des puissants, une ère d’arrogance vorace et de copinage planétaire décomplexé. »

Kid King, l’enfant-roi

Dans un billet sur Facebook paru le 15 octobre 2025, La paix de l’enfant-roi, l’écrivain et traducteur André Markowicz écrit :

« Dites, vous avez regardé le discours de Trump à la Knesset ? Je l’ai regardé pendant toute l’heure qu’il a duré, et, pendant cette heure, l’un des refrains était qu’il fallait qu’il file, parce qu’on l’avait déjà mis en retard, vu qu’il était attendu en Egypte, et que, allez savoir, si je me présente maintenant, avec le retard dans lequel vous m’avez mis, si ça se trouve, tous les chefs d’États arabes, ils ont déjà repris leur Boeing 747, parce que, n’est-ce pas, je leur demande, à tous, vous prenez quoi comme avion pour vos trajets, et tous ils me disent on prend un Boeing 747, et c’est un grand avion, ça, le Boeing 747, mais bon, quand même, maintenant, c’est une ère de paix qui commence, et merci untel (standing ovation pour letel en question), et comme ça, des dizaines de fois, comme, je ne sais pas, une distribution de prix à Hollywood, mais sans la contrainte du temps, avec comme argument majeur, d’une part, « regardez comme il est beau » [en l’occurrence, je crois, le chef d’état-major de l’armée israélienne], « on le mettrait dans un film » et, d’autre part, il va y avoir du cash, beaucoup de cash (refrain qu’il allait reprendre en Egypte, où les Boeing 747 des chefs d’États arabes n’avaient pas encore décollé en l’attendant)… – L’impression grandissante, en l’écoutant, en essayant de comprendre, en le regardant, que nous avons affaire, sans blague, sérieusement, à un imbécile absolu, en fait, non, – à un enfant tout puissant, qui aurait tout ce qu’il veut du monde entier, et qui en ferait tout ce qu’il veut. Et que cet enfant dirigeait le monde, – sans que personne ne lui résiste. L’angoisse de cette impression… La honte d’avoir vu ça, et, oui, surtout, l’angoisse. »

La vulgarité, telle que l’entend Umberto Eco, est un élément central du fascisme, qu’il a analysé en détail dans son essai de 1995, Ur-Fascisme, ou Reconnaître le fascisme. Eco a vécu la montée du fascisme italien pendant son enfance et a identifié une série de caractéristiques archétypales du fascisme éternel, dont l’utilisation de la vulgarité est un ingrédient clé

L’un des traits du fascisme selon Eco est le « populisme qualitatif ». Le peuple y est perçu comme une entité monolithique et homogène dotée d’une « volonté commune » qui est supérieure à celle de l’individu. Cependant, comme une telle unanimité est impossible, le chef charismatique se présente comme l’unique interprète de cette volonté populaire. La vulgarité sert à séduire et à manipuler cette masse homogène en simplifiant les idées complexes et en évitant le raisonnement critique.

1 commentaire

  1. Cette vidéo est en-dessous de tout. Le comble du mépris, il a atteint le fond. Comment n’est-il pas déjà renversé, ce lundi matin?

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