C’est une photo publiée le 2 août 2025 par le Washington Post, prise la veille par la reporter de guerre Heidi Levine, depuis un avion jordanien larguant de l’aide. On y voit Gaza City en ruines. Cette image a été prise clandestinement. L’armée israélienne a menacé de stopper les largages de nourriture si de telles vues étaient publiées.

Israël interdit aux journalistes d’être à Gaza. Et les seules photos qui nous parviennent sont accusées d’être de la propagande du Hamas. Schizophrénie totale d’un Etat qui diffuse lui-même des photos de propagande montrant que les Gazaouis mangent à leur faim !
La guerre des faits est plus difficile à mener quand les photos sont prises d’avion ! Et l’Histoire, avec des faits documentés, sera, dans quelques mois ou années, la juge de ces crimes contre l’humanité, de cette éradication d’une population.
Dans cet article que j’ai traduit avec DeepL, on a donc des vue assez rapprochées. Le 70% environ du bâti de la bande de Gaza est détruit. On n’a plus affaire à une lutte – qu’on a pu trouver un moment légitime- contre les terroristes du Hamas, mais contre les Palestiniens, donc les Arabes, qu’on veut une fois pour toute voir fuir ailleurs dans le monde.
Article du Washington Post avec les photos de Heidi Levine
(publié par moi pour la bonne cause même si je n’ai pas le copyright)
Gaza est fermée aux journalistes étrangers depuis qu’Israël a commencé son opération militaire en réponse à l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, et les vues d’en haut ont été limitées en grande partie à des images satellites, des photos de l’armée israélienne et des images de drones prises par des journalistes et des travailleurs des médias gazaouis (…)
La possibilité de voyager à bord d’un avion d’aide jordanien effectuant des largages au-dessus de la bande de Gaza a offert une rare occasion de voir à basse altitude l’ampleur des destructions et des déplacements dans le territoire. Les journalistes de Sky News et de la BBC qui ont suivi des vols d’aide humanitaire depuis la Jordanie cette semaine ont déclaré qu’on leur avait dit qu’Israël avait interdit de filmer Gaza depuis le ciel. Les organisations n’ont pas précisé comment la directive avait été transmise. Sky a déclaré avoir été informée qu’Israël pourrait retarder ou annuler les vols d’aide si ses journalistes filmaient Gaza.
Une photojournaliste du Washington Post, Heidi Levine, n’a reçu aucune instruction de ce type avant d’embarquer mercredi 31 juillet 2025 à bord d’un vol de l’armée de l’air royale jordanienne. Lors d’un vol ultérieur vendredi, un membre de l’équipage jordanien lui a dit qu’elle n’était pas autorisée à filmer Gaza, mais uniquement le largage aérien.
Les images montrent l’impact destructeur des bombardements israéliens qui ont endommagé ou détruit une grande partie de Gaza, déplacé à plusieurs reprises la plupart de sa population et fait plus de 60 000 morts, selon le ministère de la Santé de Gaza, qui ne fait pas de distinction entre civils et combattants.
Un gros plan montre sept écoles détruites par les frappes israéliennes : l’école préparatoire pour garçons al-Zahawi, l’école secondaire pour garçons Asdood, l’école Abo Thar al-Ghafary, l’école secondaire pour garçons Julis, l’école primaire al-Awda, l’école préparatoire pour garçons Sarafand et l’école pour garçons Samy al-Alamy.

Des tentes pour les personnes déplacées occupent les cours des écoles. (…)

Un bâtiment isolé se dresse dans un terrain occupé par les tentes des personnes déplacées : l’hôtel international El-Helou, qui abrite une salle de bal ornée de voiles dorés et éclairée par des lustres. Il était autrefois un lieu très prisé pour les mariages et les réunions dans le nord de la ville de Gaza.

Des décombres, des bâtiments effondrés et des campements de tentes occupent le terrain où se trouvaient la mosquée Maqoussi et le ministère de l’Économie. Le dôme de la mosquée s’est effondré sur son toit aplati. À côté de la mosquée se trouve la façade en ruines du centre de santé Sheikh Radwan, une clinique détruite plus tôt pendant la guerre qui était gérée par l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.

Une image agrandie montre les ruines du camp de réfugiés de Jabalya. Jabalya, théâtre de violents combats entre le Hamas et l’armée israélienne lors de conflits précédents, a été effectivement assiégée par l’armée israélienne d’octobre à décembre 2024. L’acheminement de nourriture et d’eau ainsi que l’accès des services de défense civile et des ambulanciers ont été largement refusés, et de vastes zones du quartier ont été détruites.

En y regardant de plus près, on voit comment vivent des centaines de milliers de Gazaouis, dans des tentes de fortune érigées partout où il y a de la place, y compris sur la plage au sud de Gaza.

Adel, le pilote de l’armée de l’air royale jordanienne qui a effectué la mission de largage d’aide humanitaire, a déclaré que la vue de Gaza depuis les airs « l’avait choqué ». Adel a constaté une destruction « croissante » par rapport à la dernière fois qu’il avait survolé Gaza lors de la première série de largages aériens l’année dernière, a-t-il ajouté. Il n’a pas divulgué son nom de famille, car il n’était pas autorisé à s’exprimer publiquement. « Tous ceux qui verront cette région seront choqués », a-t-il ajouté. « Nous espérons que cette guerre prendra fin. Nous devons leur donner de plus en plus de nourriture, car ils meurent de faim là-bas. »
C’était « très triste » de voir la bande de Gaza depuis les airs, a déclaré vendredi 1er août Maher Halaseh, 36 ans, navigateur de l’armée de l’air royale jordanienne qui a également participé aux largages aériens de l’année dernière. « Tout est différent. Il n’y a plus de bâtiments, plus rien. Beaucoup de tentes sur le littoral. Je commence à voir ce qu’il y avait quand tous les bâtiments étaient encore là. Aujourd’hui, il n’y a plus rien. Ils sont en train de mourir là-bas. »

Ça me donne envie de vomir !
Je ne veux plus jamais entendre parler de la Pologne, ils auraient mieux fait d’y rester !
merci pour ces images .nous en tant que palestinien nous savions que c’est un états criminel bien avant le 7 octobre même avant l’intimidation si on dit des petites histoires de nos vécu les occidentaux et le monde entier s’en moquait et disait qu’on exagéré aujourd’hui il a fallu notre vie à payer pour que loccidants et le monde ctoie à notre souffrance .alors que ce n’est pas normal de vivre ceux que nous avions vécu même si c’était pas si grave .
il faudrait encore combien de destruction massif pour que letat d’Israël soit puni et condamné. Faut-il attendre que toute la palestine s’efface.
Cette tragédie humaine génocidaire se déroule à nos portes, dans l’impuissance généralisée de nos instances politiques et humanitaires. Bravo, Daniel, pour ta contribution à nous rappeler cette triste réalité confirmée par ces terribles photos bien sourcées et parlant d’elles-mêmes.